Ajaxandriel Haut-examinateur
Messages : 953 Date d'inscription : 02/04/2011 Age : 37 Localisation : Ruines de Lune-d'Argent
| Sujet: [Intervention] [Reportage] Guérilla urbaine à Orgrimmar Mer 30 Oct - 4:43 | |
| [Résumé] Au premier jour de l'Embrasement, Durotar fut secouée de troubles révélant la révolution sombrelance au grand jour. L'implication de la Ligue naturaliste - fédération de clans ayant fait sécession lors de la prise du pouvoir de Garrosh mais réputée neutre - en soutien des Trolls ne surprit guère l'état-major de la Horde, mais par voie de conséquence, l'implication indirecte de l'influent Cartel Gentepression, disposant de concessions en Orgrimmar depuis sa fondation, plaça les stratèges du Chef de guerre dans un embarras peu commun.Dans l’édition du 3 Juin de l’an 33 du Gadgetzan Times, qui aura peiné à atterrir entre vos mains du fait des troubles en Durotar et dans les Tarides, des difficultés d’acheminement par les mers et de la censure garroshiste, on aura trouvé un article pour le moins engagé du journaliste et philosophe gobelin Bernanar Enraye-les-vis… - Citation :
Bonjour. Aujourd’hui je consacre ces quelques lignes à la situation explosive en Kalimdor. Pour rappel, la Rébellion sombrelance a éclaté selon nos correspondants sur place le vingt-et-unième jour du mois de Mai de cette année. Les valeureux Gobelins sur place qui ne ménagent pas leur peine pour assurer la rentabilité de notre Cartel jour après jour sont malheureusement assignés à leur tâche, mais il était nécessaire que quelqu’un lève enfin le voile sur ces évènements palpitants qui se jouent à quelques encablures de Cabestan. C’est pourquoi, au péril de ma vie, je décidai d’enfourcher ma fusée personnelle et de me rendre sur le terrain afin de rendre compte de ces heures graves au plus près des évènements, aux côtés des héroïques combattants de la Révolution, au nom de l’Information et de la Liberté d’entreprise. En entrant dans Orgrimmar, ce n’est plus le brillant campement marchand bâti par Gazleu, plus la fière cité guerrière voulue par Thrall que je découvrais, mais l’antre du Mal. Ce Mal prenait la forme de l’oppression orque imposée par l’infâme, l’abject Garrosh Hurlenfer. Des dizaines de gardes kor’krons avaient verrouillé les quartiers d’affaires et occupaient violemment le ghetto troll, patrouillant sans relâche, le regard torve, la hache disproportionnée, la tenue débraillée et puant l’alcool.
Martyre trollesse faisant dignement face à la brutalité innommable d’un nervi de Garrosh. Remarquable cliché obtenu à l’aide de mon clic-clac-flash au péril de ma vie. Ce n’est pas sous les arquebuses à répétition des suppôts de la tyrannie que j’allais découvrir l’avenir d’Orgrimmar - où j’entendis coups de feu et exécutions sommaires toutes les deux minutes sous les yeux des orphelins et des épouses éplorées. La population, épiée, violentée, tenue au silence, ne m’apprendrait rien. C’est auprès d’un courageux mais inconséquent mercenaire tauren que j’appris où se jouait alors l’issue de la révolte : loin des murs d’Orgrimmar, dans le désert et les îles des Sombrelances. C’est ainsi que sans attendre, je partais en quête de réponses au sud, en plein Durotar, où je croisai quelques fiers factionnaires de la révolution, des Trolls chasseurs de têtes accompagnés de quelques rares Orcs thrallistes. On m’apprit alors que le légendaire chaman était en effet revenu de sa retraite pour prêter main-forte à Vol’Jin ! La guerre de libération, eux la vivaient de l’intérieur. Je ne pus qu’écouter attentivement, dans un formidable élan de modestie, leurs récits épiques. Au péril de ma vie. Lorsque je leur demandai s’ils ne se sentaient pas seuls et isolés face à l’adversité, face à un tel monstre sans états d’âme qu’est Garrosh Hurlenfer, ils répondirent avec une sincérité idéaliste qui m’émut profondément. La Horde n’est pas ce que le Tyran en a fait, elle est bien plus qu’un tas de péons musculeux, fanatisés, le regard torve, la hache disproportionnée, la tenue débraillée et puant l’alcool. Non, elle est une famille, une famille pour tous les survivants d’Azeroth, les petits, les sans-grades, les égarés, les humbles, les révoltés, les chercheurs de liberté ! Les Taurens, les Réprouvés et les Elfes de sang, et finalement tous les peuples d’Azeroth allaient bientôt se dresser face à l’oppression ! Et c’est avec une émotion non moins grande que j’appris à quel point notre Cartel s’était rangé du côté de cette liberté qui nous est si chère.
En effet, depuis des mois, des années - et nous pouvons le clamer désormais! - le Cartel de Gentepression, dans son immense sagesse et pour porter les valeurs universelles qu’il défend, a préparé ce grand jour en secret. Et aujourd’hui, c’est sous le visage de la Ligue naturaliste, portée par le prophète et visionnaire troll Jurakkan, et directement administrée par le missionnaire gentepression A. Goldmane, qu’il nous revient à nous, Gobelins, et à nos placements judicieux, de faire fleurir ce vent de libération et de profits à long terme. Déjà, des convois de ravitaillement étaient dépêchés depuis Cabestan à travers les Tarides et jusqu’aux positions trolles pour soutenir les courageux combattants.
Les jours qui ont suivi l’éclatement de la Rébellion, j’ai pu partager la vie de ces guérilleros sombrelances dans leurs campements de fortune. Leurs joies, leurs peines, leurs exploits, au péril de ma vie. Et c’est ainsi que le vingt-cinquième jour, j’ai eu la chance d’apercevoir les redoutables Cavaliers des Ombres à l’action. Le spectacle de ces effroyables chevaliers de la mort tout droit sortis des glaces, âmes damnées de la Confédération naturaliste, morbides et incroyables, ravageant les lignes de Kor’krons pourtant suréquipés, change du jour au lendemain la vision de la guerre de l’honnête Gobelin que je suis. Nul ne doute qu’avec pareils alliés, le vent glacial de la liberté balayera les miasmes de la tyrannie !
Charge du seigneur des ruines Ajaxeazjhbahron <coquille> Givreciel et de ses troupes mortes-vivantes dégageant la voie à un assaut sombrelance. Impressionnant cliché obtenu à l’aide de mon clic-clac-flash, au péril de ma vie. Ces terribles machines de guerre non-mortes, toutes dévouées au service de notre remarquable Cartel, ont fait irruption au cœur économique d’Orgrimmar dans un assaut impressionnant et implacable, afin de sécuriser les Concessions internationales de Gentepression, statuées en urgence par les Prince-marchands de la Coalition du Commerce pour éviter que l’économie mondiale ne s’écroule sous les coups de hache garroshistes.
En effet, il est désormais de notoriété publique que notre honnête neutralité n’a pas été respectée par les immondes sbires du Chef de guerre, ceux au regard torve, à la hache disproportionnée, à la tenue débraillée et puant l’alcool. On a dû déplorer l’assassinat lâche et répugnant – appelons un chat un chat – de dizaines, que dis-je, de CENTAINES d’innocents civils, même non-trolls, femmes et enfants compris, lors de descentes d’escadrons kor’krons dans l’Hôtel des ventes de la Vallée de la Force ! Mais heureusement, devant l’injustice et l’horreur, la Ligue naturaliste, appuyée par de courageux anonymes et d’une mercenaire de la Gobelins Corp, est venu rétablir la liberté fondamentale de commercer !
Barrage confédéré devant la Concession gentepression de la Vallée de la Force, jonché de cadavres kor'krons et civils, l’une des premières nuits de la Révolution. Eblouissant cliché obtenu à l’aide de mon clic-clac-flash, au péril de ma vie. Avant-hier, voulant peut-être s’épargner des pertes malvenues, l’importation trop rapide de la guerre civile au cœur de son empire, ainsi qu’une ruine assurée en cas de retrait de nos héroïques banquiers, commissaires-priseurs et capitaines des cieux, le Tyran semble avoir ordonné à ses laquais puant l’alcool de ne plus inquiéter les honnêtes civils au sein des Concessions. Une trêve fragile semble se jouer, mais ne nous y trompons pas : la guerre fait rage partout ailleurs, et nos héroïques ressortissants sont sous l’œil torve et menaçant de Hurlenfer chaque jour que le Marché fait !
Aujourd’hui-même, avant d’entamer mon retour express à Gadgetzan au péril de ma vie pour écrire ces lignes, je tenais à rencontrer une dernière fois les héros qui sauvent chaque jour d’honnêtes commerçants et de valeureux insurgés.
Le seigneur des Cavaliers des Ombres et une agent séparatiste, trônant devant le cadavre d’un abject milicien kor’kron, lors de la libération musclée de réfugiés trolls dans la Vallée des Esprits. Emouvant cliché obtenu à l’aide de mon clic-clac-flash, au péril de ma vie.
B. Enraye-les-vis. (réédition : passage en bloc de citation)
Dernière édition par Ajaxandriel le Lun 11 Juil - 1:09, édité 1 fois | |
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