La Ligue séparatiste / Ligue des séparatistes
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 Autobiographie - Moi, Aqirologue

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Vilzink
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Vilzink


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MessageSujet: Autobiographie - Moi, Aqirologue   Autobiographie - Moi, Aqirologue EmptyMar 9 Aoû - 16:48

Par Vilzink Tranchécrou.

L'histoire de ma vie. Un projet que certains pourrait qualifier d'ambitieux, d'autres d'inutile, et peut-être même qu'une minorité serait intéressée. Je pense que coucher toute mon histoire sur papier me fera du bien. Après, savoir si cela servira à quelqu'un est autre chose.


PARTIE 1 : D'Étudiant à Chercheur et Professeur













Chapitre 1 : La rencontre avec les silithides et le début de mes études d'ingénierie








Citation :
Aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours vécu à Tanaris. À Gadgetzan, plus précisément. Mon père, qui s'appelait Buzzek. Buzzek Braquéquerre, d'ailleurs. Il n'a jamais su m'expliquer pourquoi notre nom de famille était différent, mais je dois avouer que cela m'importe peu. Pour en revenir à mon père, il m'est devoir de préciser qu'il était un des deux maîtres des ingénieurs du Cartel en place – ce qui signifie qu'ils étaient les seuls habilités à enseigner aux personnes non-inscrites à l'Université Gobeline Générale, université réunissant celles de Gadgetzan, Long-Guet, Cabestan et Baie-du-Butin. Le second, Nixx Elastirouage, était spécialisé dans l'ingénierie gobeline, là où mon père maîtrisait également certaines bases de l'ingénierie gnome. Ma mère, Carmen Ibatuyère, était aubergiste. Enfin, ça c'était la version officielle. En réalité, l'auberge de ma mère tournait rarement, sa propriétaire tant avant-tout une contrebandière en vadrouille dans Tanaris. Je ne puis pas dire que son absence me pesait, mon père étant souvent là pour moi. Très tôt, je montrais des capacités pour l'ingénierie, mon père m'y formant en plus de la lecture et de l'écriture. Une fois mes douze ans atteints, je commençai à suivre les premiers cours universitaire, en ingénierie. Au même age, ma mère commença à m'emmener avec elle lors de mes périodes de congés, afin de me faire découvrir tout Tanaris et non uniquement Gadgetzan et ses alentours.

C'est lors d'une de ces expéditions que, alors âgé de dix ans, je découvris l'existence des silithides, des créatures qui me fascinèrent dès cet instant. Cette expédition consistait en un voyage depuis un avant-poste de la Vallée des Guetteurs jusqu'au Rivage de Brisesud, où un bateau attendait des caisses de marchandises provenant de la Base des Cognedunes, marchandises proscrites au commerce par la Convention du Commerce Gobeline en raison de leur nature. Ma mère et moi étions accompagnés d'un Troll Farakki nommé Binguni, une Kaldorei prénommée Zeraveth et un Gnoll, appelé Sricc. Ces trois derniers étaient des maîtres dans l'art du sabre, ma mère étant, elle, spécialiste du fusil. Ce convoi hétéroclite était passé près du Gouffre Béant, une immense ruche silithide, depuis laquelle une dizaine de ces insectes géants nous avaient attaqués. Après m'être caché derrière un rocher, j'ai vu les quatre contrebandiers prendre une formation de combat spéciale : Binguni s'était placé devant les trois caisses, prêt à les défendre, tandis que Zeraveth et Sricc se sont jetés sur les assaillants et que ma mère s'est placé sur le rocher derrière lequel je me cachais afin de pouvoir tirer sur les silithides. Une fois ces derniers morts, je m'approchai d'une carcasse et commençai à la retourner dans plusieurs sens afin de l'étudier. Tandis que les contrebandiers souhaitaient reprendre leur route au plus vite, j'embarquai avec moi la carcasse afin de l'étudier – je l'ai d'ailleurs toujours chez moi à l'heure où j'écris ces lignes, vidée des organes et constituant surtout une carapace, elle est accrochée à un mur de ma maison de Baie-du-Butin.

Cédant à mes caprices, ma mère me pressa tout de même, le groupe voulant arriver le plus tôt possible au navire afin de recevoir leur paiement, et s'attarder près du gouffre aurait augmenté les risques que d'autre silithides assaillent le convoi et, donc, le ralentissent. La suite du trajet se déroula sans autres incidents et, une fois le bateau atteint, Zeraveth, Sricc et Binguni nous quittèrent, montant sur ce dernier tandis que ma mère pris sa part du paiement – trois pièces d'or – et se dirigea vers Gadgetzan avec moi. Nous passâmes par la côte, suivant la Crique des Gréements, et atteignirent la Plage des Déferlantes au bout d'une heure de marche. Pendant le temps du trajet, je demandai à ma mère pourquoi elle n'était pas parti avec ses compagnons contrebandiers, comme elle faisait habituellement. Elle me répondit alors qu'elle devait faire tourner l'auberge, afin d'assurer une autre rentabilité, et que l'organisation de contrebandiers dont elle faisait partie, ''La Dague Noire'', fonctionnait ainsi : tous ses membres se connaissaient, et se retrouvaient lors de certaines occasions afin d'accomplir des missions ensembles.

Quelques mois plus tard, j'appris de ma mère que Zeraveth avait été tuée par Brouillecaboche, le baron de Gadgetzan, pour ''aide à des criminels du Cartel Gentepression et présence dans une de ses villes'', mais qu'avant de mourir, elle avait lâchée sous la torture les noms de ses trois complices lors du transport des caisses. Binguni et Sricc s'étaient déjà enfuis loin de Tanaris et Gadgetzan, et avaient rallié La Videfange, un camp de la Kapitalrisk, organisation qui était affiliée à différents groupes de contrebandiers, dont celui de ma mère. Cette dernière allait d'ailleurs les rejoindre, elle venait de vendre son auberge et de me léguer un de ses sabres ''pour me défendre au cas où''. Encore aujourd'hui, je me demande de quoi elle pensait que j'étais capable avec ce truc – j'ai aussi conservé ce sabre, d'ailleurs. Dans une malle, perdu quelque part dans mes coffres de la banque. Je n'eut pas spécialement de mal à assumer ce coup, mais le fait que je ne parte plus en expédition me permis de mieux me concentrer sur mes études. Quelques années plus tard, lors de mes dix-sept ans, ce fût le jour de choisir ma spécialisation d'ingénieur. Dans cette Université, les spécialisations différaient de celles de l'École Générale d'Ingénierie, qui enseignait par le biais de Maître tels que mon père à des novices non-inscrits dans une université. Au lieu de la traditionnelle séparation entre ingénierie gobeline et gnome, cette Université proposait cinq spécialisations : Portails trans-dimensionnels, Explosifs, Gadgets, Armes à feu, Véhicules. Lors du chois, j'hésitai entre les Portails et les Explosifs, mais choisis les premiers afin de pouvoir revoir ma mère plus simplement, son absence commençant, au fond, à me peser.


Dernière édition par Vilzink le Dim 28 Mai - 0:19, édité 2 fois
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Vilzink
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MessageSujet: Re: Autobiographie - Moi, Aqirologue   Autobiographie - Moi, Aqirologue EmptyMar 9 Aoû - 16:49

Chapitre 2 : Mes premiers cours de spécialisation




Citation :
Le premier cours de spécialisation que j'ai suivi se déroulait à Long-Guet, où le spécialiste de ce domaine, Zap Flanqueloin, devait nous enseigner les bases pendant une semaine. L'idée de passer, pour la première fois de ma vie, une semaine hors du désert chaud et aride de Tanaris ne m'enchantait guère, mais cette semaine était nécessaire pour que je puisse continuer ma formation. Heureusement, le Cartel avait mis en place un système de déplacement pour les étudiants : les zeppelins qui reliaient les quatre grandes villes gobelines, ainsi que les bateaux joignant Baie-du-Butin, Gadgetzan et Cabestan, étaient payants pour tous sauf pour les étudiants, qui pouvaient ainsi rejoindre les lieux d'enseignement plus rapidement. Pour ma spécialité, les cours étaient centralisés sur Cabestan, avec certains autres qui se déroulaient à Long-Guet, auprès de ce fameux spécialiste. La veille du premier jour de rassemblement, j'étais donc monté dans un zeppelin de Gadgetzan, à direction de Long-Guet. Durant le voyage, je m'émerveillait de voir les différentes région que nous traversâmes, ainsi que leurs disparités : le canyon des Milles Pointes, le Marécage d'Âprefange, le désert, moins sableux et plus végétal que celui de Tanaris, des Tarides, la forêt luxuriante d'Orneval,   la verte montagne d'Hyjal et les collines enneigés du Berceau-de-l'Hiver.

Mon père m'ayant prévenu, j'avais acheté des vêtements en cuir lourd dans un bazar de Gadgetzan afin de ne pas être trop préoccupé par le froid. Une fois à Long-Guet, je rejoignis le lieu de rendez-vous : un grand bâtiment à l'extérieur de la ville, d'architecture gobeline, qui était en fait le hall d'accueil de l'université. Cette dernière s'étendait à l'arrière du bâtiment, et consistait en une vingtaine de bâtiments au moins aussi grand que le premier qui abritait les différentes salles de cours, au nombre de huit par édifice, ces derniers étant chacun dédié à un domaine particulier. Le complexe universitaire de Long-Guet me semblait plus grand que celui de Gadgetzan, mais cela était du au fait que ce dernier consistait en un bâtiment d'une dizaine d'étage, où l'on enseignait tous les cours généraux, et en quatre étages souterrains qui s'étirait sur une surface bien plus grande, et où tous les enseignements de spécialisation étaient dispensés. La spécificité de l'Université Générale Gobeline était que n'importe qui, du moment qu'il payait les frais d'inscriptions, pouvait s'y inscrire. Le rassemblement des spécialisés Portails dimensionnels comportait donc des représentants de chaque race : humains, nains, gnomes et gobelins en nombre, Kaldorei, Sin'dorei, troll et tauren en plus petit comité. Cela dépendait de l'impression et des prédispositions de la race à l'art de l'ingénierie. Alors que la centaine de personne présente attendait que quelque chose se passe, le maître-ingénieur Zap Flanqueloin apparu alors.

« -Bien le bonjour à tous, fit-il. Si vous êtes ici, c'est que l'administration de l'UGG vous a jugé apte à suivre la spécialité ''Portails dimensionnels''. Vous êtes donc ici pour une semaine, afin d'apprendre et de réviser les bases de la formations des portails. Vous serez logés dans le bâtiment 9, qui correspond à un dortoir. Les cours de cette semaine auront lieu dans le bâtiment 5, dédié à votre spécialité, et l'examen de fin de semaine aura lieu au siège de l'université, à Cabestan, le dernier jour. Maintenant, je vous demanderai de me rejoindre d'ici une heure, à l'amphithéâtre du bâtiment 5. »

Ce discours de bienvenue était pour le moins sec et bref. Ce qu'il ne nous avait pas dis, c'est que nos résultats à ce fameux examen de fin de semaine déterminerait si nous pourrions continuer à suivre cette spécialité. Cette semaine était donc, en fait, une semaine de tri afin de ne garder que les éléments prometteurs. Le premier cour fut dédié aux explications sur la nature des portails d'ingénieurs, et la différence entre ces derniers et les portails de mage. Le lendemain, on nous enseignait la différence entre un outil de téléportation, tel qu'un fabricateur Trans-dimensionnel, et un téléporteur, tel qu'un déchiqueteur dimensionnel. On nous apprit également dans quel cas l'un des deux était plus conseillé à l'utilisation que l'autre. Le troisième jour était le jours des destinations : nous apprîmes d'abord comment relier un téléporteur ou un objet de téléportation à un téléporteur existant, puis la liste complète de tous les téléporteurs existants et joignables via ces moyens. Durant tous ces cours, j'avais peur de ne pas réussir à apprendre la totalité de ces informations. En effet, la ''semaine'' d'apprentissage des bases ne durait en réalité que cinq jours. Le cinquième étant celui de l'examen, il ne restait plus que le quatrième jour pour apprendre tout cela, ce jour étant dédié à la révision. Cependant, ce jour étant également celui où l'on ouvrait l'atelier de l'université aux étudiants afin qu'ils puissent apprendre à créer des portails. Si la majorité des élèves décidèrent d'aller à l'atelier, une dizaine d'autres élèves, dont je fis partie, se retrouva à la bibliothèque pour réviser.

Le lendemain matin, deux zeppelins furent affrétés par le Cartel afin de transporter les cents étudiants jusqu'à Cabestan. Une fois là-bas, je découvris le complexe universitaire de cette ville : il m'apparut d'abord bien petit, en comparaison avec celui de Long-Guet, puis je compris l'astuce : toute la partie nord de la ville, comprenant l'ancienne banque, devenue l'entrée du bâtiment principal, la maison-atelier de Gazleu, le chantier naval et le camp de wyvernes, était l'université. Des cours étaient dispensés dans ces différents endroits, et un mur d'enceinte avait été construit autour de cette zone : le portail d'entrée était gardée par des cogneurs. Les deux zeppelins nous avaient déposés hors du complexe, mais des cogneurs nous avaient escortés jusqu'au bâtiment principal, creusé dans une petite montagne, qui contenait un amphithéâtre dans lequel se déroulerait l'examen.
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MessageSujet: Re: Autobiographie - Moi, Aqirologue   Autobiographie - Moi, Aqirologue EmptyMar 9 Aoû - 16:49

Chapitre 3 : Examens et rencontres



Citation :
L'examen comportait une centaine de question, toute plus difficiles que la précédente. Elles nécessitaient des connaissances pointues, et si les personnes qui avaient choisis de réviser étaient avantager sur certains points, celles qui avaient visités l'atelier avaient, elles, une facilité à répondre aux quelques questions de pratiques. Ne sachant plus si il fallait un simple Mastoc ou un Encore-plus-mastoc pour créer un déchiqueteur dimensionnel pour la Zone 52, je finis huitième de ma promotion. Un score honorable, bien sûr, mais j'échappais de peu à l'exclusion : en effet, contrairement aux autres spécialités, qui étaient, d'après l'administration, plus simple, et qui de fait accueillaient bien plus de monde, seuls les dix premiers étudiants furent pris dans cette spécialité. Les quarante suivants furent redirigé vers d'autres spécialités, tandis que les cinquante derniers furent tout simplement exclu de la faculté d’ingénierie, faute de résultats encourageant. Après cet examen, nous avions une semaine de préparation avant de rallier Long-Guet, afin que nous puissions préparer nos affaires. C'est durant cette semaine-là que je fis la connaissance d'un gnome, Valnein Zappécrou, avec lequel je m'entendis immédiatement. Bien plus âgé que moi, avec sa trentaine bien entamée, il m'expliqua qu'il avait rejoins Cabestan via Baie-du-Butin, ayant entendu parler de l'UGG. Il souhaitait parfaire sa formation qu'il avait reçu à l'université de Gnomeregan, cette formation étant une formation d'ingénierie générale. Je profitai de cette rencontre pour enfin parler de mes recherches sur les silithides à quelqu'un, et ce gnome m'avait l'air très intéressé. Il me demande pourquoi je choisissait de faire des études en rapport avec les portails plutôt que de commencer directement une carrière de chercheur sur les silithides. Je lui expliquai alors que je faisais cela pour profiter de l'appui de l'UGG, qui soutenait les recherches de n'importe quel docteur  diplômé de cette université.

La suite de mes études ne fut qu'une longue suite de cours, d'examens et de discussions avec Valnein, qu'il serait inutile de décrire ici. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fois mes 25 ans atteints et mon doctorat en poche, j'entrai comme chercheur en silithidologie à la Société de Conservation de Gentepression, avec l'appui de l'UGG. Bénéficiant de la liberté de mouvement caractéristique de la Société, mais n'ayant pas d'assistant car n'ayant pas fait mes preuves en son sein, je me rendis au Fort Cénarien, souhaitant faire cet endroit mon point de chute pour toutes mes études. Assez mal accueilli par les druides au début, qui n'aimaient pas l'idée qu'un gobelin vienne effectuer un travail similaire au leur, le commandant Mar'Alith a cependant rapidement compris que l'aide d'un chercheur pourrait être bénéfique à leur Cercle. S'ensuit alors une longue période d'étude, dans laquelle je commençai à comprendre les organisations des ruches, les différentes classes des silithides, leur rôle, et surtout, grâce aux récits des druides, le lien entre les silithides, les Qirajis, et les Dieux Très Anciens. Ne souhaitant pas m'aventurer près d'Ahn'Qiraj, à cause des dangrs que cela représentait, je me contentait d'explorer les ruches Zora, Regal et Ashi, parfois avec l'aide des druides pour me protéger, bien que je n'en avait pas besoin... Mais ceci, c'est une autre partie de ma vie. Les années passèrent donc ainsi, et les druides commencèrent à accepter, voire à apprécier ma présence. Régulièrement, je rentrai à Gadgetzan pour publier mes recherches, et mon statut dans la Société de Conservation augmenta peu à peu.

Cette routine dura douze ans, douze années durant lesquelles j'entendis  parler des événement qui secouaient Azeroth : l'arrivée des humains et des orcs en Kalimdor, la guerre contre une légion démoniaque, l'installation d'un Fléau Mort-vivant en Lordaeron, la formation de l'Alliance et de la Horde, et la chute de Gnomeregan. Je glanai ces informations à Gadgetzan, et en profitai pour me refaire une culture historique. Ce fut également ce moment que choisi un groupe de sectateur du Marteau du Crépuscule pour s'installer en Silithus. J'en avais déjà entendu parler, et devinai qu'il s'agissait là de personnes souhaitant réveiller le Dieu Très Ancien  des légendes, soi-disant enfoui à Ahn'Qiraj. Pas que je croyai à ces histoires, à l'époque, mais ce groupe était assez dangereux pour m'empêcher de m'aventurer dans les ruches. Je rentrai donc à Gadgetzan de manière durable, afin de partager mes recherches. Je fut engagé comme Professeur en silithidologie à l'UGG, proposant des déplacements vers les ruches du Gouffre Béant et du Repaire Nuisible, en Tanaris, et vers celle de la Balafre Sinueuse, en Un'goro, après les cours théoriques. Bien que n'ayant que peu d 'élèves chaque année, mes années en tant que professeur furent extrêmement réjouissantes pour moi, bien qu'ayant dû être interrompues à plusieurs reprises. La première fois, ce fut à peine une année après avoir commencé à enseigner : les adeptes du Crépuscule étaient devenus plus virulent, et une elfe nommée Shiromar ouvrit les Portes d'Ahn'Qiraj, sonnant un gong et, par la même occasion, la seconde guerre des Sables Changeants. La Puissance de Kalimdor, une coalition de membres de l'Alliance et de la Horde, s'était regroupée derrière elle, afin de déferler en Ahn'Qiraj pour arrêter les Silithides, les Qirajis, et les Sectateurs. Le Cartel Gentepression m'avait nommé pour faire partie de la Puissance de Kalimdor, au titre d'expert scientifique. Restant en arrière, dans l'entrée d'Ahn'Qiraj, lieu pacifié dans lequel le Haut-Commandement était posté, j'examinai chaque assemblage, chaque tablette, chaque carapace, chaque artefact que l'on m'amenait. Mais un jour, on vint me chercher pour me faire examiner quelque chose reposant au centre des ruines d'Ahn'Qiraj, dans une zone relativement pacifiée. C'était une sorte de relique, et lorsque je commençai à l'examiner, un Qiraji sortit de nulle part, retournant les membres de l'expédition les uns contre les autres, et en tuant certains via des procédés qui me demeurent inconnu, encore aujourd'hui. Comme il s'approchait de moi, je pensais que le Qiraji allait me tuer. Cependant, il n'en fit rien. IL resta immobile, face à moi. Je regardai alors la relique derrière moi, et compris que j'avais activé un mécanisme, un cristal étant en train de briller. Une voix résonna alors dans mon esprit :

-Petit être, qui ose pénétrer dans ces terres sacrées d'Ahn'Qiraj ! Tu profane nos reliques ! Ce cristal n'est sensé être utilisé que par nos alliés. Maintenant, je me vois forcé de t'obéir ! Que veux-tu ?>

Tout d'abord étonné par ce que je venais d'entendre, je ne fis aucun mouvement pendant une dizaine de secondes. Passé ce laps de temps, comme dans un réflexe, je sortit une petite pierre violette de ma poche et la dirigeai vers le Qiraji. Je pensais à ce que je voulais qui se passe et, étonnamment , cela marcha : une orbe violette sortit du Qiraji., et se mit à voleter autour de lui. Il déclara alors, toujours dans mon esprit

- <Astucieux, de me priver d'une partie de mes pouvoirs. On dirait que tu ne veux pas me tuer, contrairement à mes frères, qui ont tous étaient tués juste après leur apparition.>

-Non, répondis-je, tout ce que je veux, c'est apprendre de ta race. Mais d'abord, j'ai trois questions à te poser.

-<Dis-toujours >

-Premièrement, comment tes frères ont-ils été détruits ? Tu as anéanti toute mon escorte juste après être sorti du cristal ! Et deuxièmement, pourquoi avoir détruit toute cette escouade ?

-<Mes frères ont été pris par surprise. Et pour ta seconde question, j'ai d'abord privilégié ma sécurité. Je n'avais pas le droit de tuer celui qui activait le cristal.>

-Très bien. Voici ma dernière question : en cas de colbat, saurais-tu te battre pour moi ?

-<Oui, si tu me rends une partie de ma puissance. Tu es mon maître, après tout.>

Une fois ces choses mises au point, je m'apprêtai à retourner au poste de Haut-commandement quand un capitaine et quatre soldats arrivèrent à ma rencontre. Avec eux arrivait un druide, qui avait accompagné mon escorte. J'appris plus tard qu'il avait réussi à s'enfuir en prenant une forme de vol.  Ma première réaction fit de leur dire de ne pas tuer le Qiraji. Bien que sceptiques face à cette demande, ils acceptèrent lorsque je leur promis de tout raconter lors de mon retour au camp. Ils s'enquirent  alors de mon état, et nous rentrâmes. Une fois là-bas, je leur racontais toute l'histoire, omettant la partie avec le fragment violet, et inventant que la résonance de mon esprit avec celui du Qiraji me permettait de lui retirer ou de lui ajouter de la puissance, sans dépasser sa force initiale. Durant le reste de la Guerre, je me contentai de mon rôle de chercheur, restant dans ma tente avec le Qiraji, conversant de temps en temps avec lui.


Citation :

NDLA : Je me dois de définir ce qu'est ce ''fragment violet'' que j'évoque dans ce chapitre. Il s'agit à la base d'une pierre que m'avait offerte Valnein, m'expliquant que je pouvais m'en servir pour me défendre. J'ai appris plus tard qu'il s'agissait d'un fragment d'âme, à la base créé par Valnein lui-même, et qui contenait différents fragment d'âmes différentes, un sortilège transformant le tout en une arme qui libérait un torrent bleuâtre sur l'ennemi. Je sais aujourd'hui qu'il s'agissait d'une éjection d'âme, l'opposé d'un drain d'âme. Ayant du l'utiliser plusieurs fois face à des silithides ou des sectateurs, il était vide lorsque je me suis retrouvé face au Qiraji. Je ne sais pas comment cela se fait, mais j'ai réussi à enfermer une partie de son âme dedans, ce qui me permet de m'en servir comme familier, un peu à la manière d'un dompteur ou d'un démoniste.
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